1reattest. 1791 bivouaquer (Favier, Deux volontaires, éd. Duchet, p. 91 dans Brunot t. 9, p. 956); 1793 bivaquer (Lanjuinais 31 mai, Annexe à Durand-Maillane, Hist. Conv. Nat., p. 307, Ibid.); dér. de bivouac, bivac*, dés. -er. − [bivwake]. Dernière transcr. de la forme bivaquer dans DG : bi-và-ké, et dans Besch. 1845 : bi-va-ké. Pour le choix des dict. entre les formes bivouaquer et bivaquer, cf. bivouac. − Fréq. abs. littér. : 80.
bivouaquer\bi.vwa.ke\intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
(Militaire) Camper en plein air.
L’armée a bivouaqué trente-cinq jours de suite.
Ils furent obligés de bivouaquer dans la neige, sur la glace.
Nous bivouaquâmes en cet endroit, qui nous offroit une position abritée et facile à défendre, en cas de sur prise de la part des Arabes.— (Gratien Lepère, dans Description de l'Égypte, chapitre Mémoire sur la partie occidentale de la province de Bahyreh, 1809, p. 14)
Ce sont les Amérindiens qui ouvrent la route au 43e régiment et qui montent les cabanes pour bivouaquer.— (Anne-Marie Sicotte, Histoire inédite des Patriotes, Fides, 2016, p. 320)
(Par extension)(Familier) Passer une nuit en plein air.
Nous n’arrivâmes point le soir à l’auberge, il fallut bivouaquer au milieu des montagnes.
Ils ont pris la belle habitude, le soir, [...] alors qu’ils vont bientôt s’arrêter pour bivouaquer, ils ont pris l’habitude de s’élancer et de faire la course [...].— (Laurent Mauvignier, Continuer, Les éditions de minuit, 2016, p.91)