Boire
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Définitions de « boire »
Trésor de la Langue Française informatisé
Wiktionnaire
Verbe


boire \bwaʁ\ transitif, intransitif ou pronominal 3e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se boire)
- (Transitif) Mettre un liquide dans sa bouche et l’avaler.
- Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu’après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs. — (Louis Huart, Physiologie de l’avocat, in Le Musée pour rire, tome premier, Aubert, Paris, 1839)
- J’ai retrouvé ici la coutume américaine de ne boire aux repas que de l'eau ou du lait. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 46)
- Depuis le 24 janvier nous sommes en ramadan, neuvième mois de l’année lunaire mahométane, pendant lequel tout bon musulman s’abstient de manger, de boire, de fumer, bref, de toute jouissance charnelle, depuis l’aube jusqu'au coucher du soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 126)
- Au bout d’une vingtaine de mètres, il s’arrêta devant un restaurant, une boîte à bon marché, et nous invita à entrer avec lui, histoire de manger et de boire un peu. — (Henry Miller, L’Ancien Combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, in Max et les Phagocytes, traduction de Jean-Claude Lefaure, Éditions du Chêne, 1947)
- Si je ne vieillis pas, gamin, c’est que je bois la sève des bouleaux au printemps. Ça dépure, ça fait pisser par pintes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Sens figuré) Absorber avec avidité quelque chose d'immatériel.
- Elle buvait ses paroles.
- – Est-elle jeune?
– Elle doit l'être.
– À quoi jugez-vous cela?
– À sa voix que j'ai entendue, à sa main que j'ai touchée, à son haleine que j'ai bue. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, II, 3)
- Franchir un obstacle avec facilité.
- — Je n’ai peur d’aucun instant futur. Le pire événement, je passerais dessus, comme sur ce caillou. Mon pneu le boirait… à peine une petite secousse… — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 76)
- (Intransitif) Boire de l’alcool avec excès ; s’enivrer.
- C'est alors que l'on commence à boire d'une façon plus suivie; à l’œnolisme aigu, succède peu à peu l’œnolisme chronique que nous constatons le plus souvent aujourd'hui, du moins chez l'ouvrier qui, imbu du préjugé que le vin donne des forces, arrive à boire, en moyenne, de 2 à 3 litres de vin par jour. — (Paul Carnot et Etienne Lancereaux, Intoxications, J.-B. Baillière et fils, 1907, page 209)
- Et lui qui buvait rarement et fort peu prit coup sur coup deux pleins verres de kirsch, de notre kirsch qui fait dans les soixante et qui vous met le feu aux veines pour une grande journée. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 16)
- Ses économies sombraient, son ventre poussait, mais il ne s'en préoccupait guère; il buvait à longueur de temps avec ceux qui voulaient bien le suivre. — (Michaël Perruchoud, Poil au temps, Éditions L'Âge d’Homme, 2002, page 99)
- (Par extension) — Ces loustics prennent l’argent, vont le boire ou le dissiper au jeu et, comme renseignements, ceinture. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Intransitif) (Par extension) Absorber du liquide.
- Ce papier boit, l’encre passe au travers.
- L’éponge boit, elle absorbe l’eau.
- (Par ellipse) Être sur le point de se noyer.
- Quand on vint à son secours, il commençait à boire.
- (Familier) Porter un toast à.
- Le Prince était perdu dans ses méditations. Il les interrompit cependant pour boire à l’Empereur, en levant une coupe de champagne. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 147 de l’édition de 1921)
- (Pronominal) Être bu, pouvoir être bu.
- La tisane se boit chaude.
- Je me fais un rouge limé. Drôle de goût, mais ça se boit. — (Michel Viala, Post-sapiens, 1995, page 65)
Nom commun 1
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| boire | boires |
| \bwaʁ\ | |
boire \bwaʁ\ masculin

- Ce qu’on boit à ses repas.
- Les boires doivent donc procurer les éléments nutritifs essentiels, mais il faut également veiller à ce qu’ils soient ressentis par l’enfant comme une expérience chaleureuse et enrichissante. — (Jocelyne Martin, Isabelle Falardeau, Céline Poulin, Le Bébé en garderie, PUQ, 1992, page 108)
- Le boire et le manger.
- Fait de boire.
- Le boire alcoolique ne signifie pas du tout la même chose selon le mode de représentations dans lequel il s’inscrit. — (Pascale Ancel, Ludovic Gaussot, Alcool et alcoolisme : pratiques et représentations, 1998, page 213)
- La notion ancienne de « gloutonnerie » qui enveloppait le boire et le manger excessifs dans une même condamnation morale et religieuse est ici dépassée. — (Thierry Fillaut, Myriam Tsikounas, Histoire et alcool, 1999, page 86)
- (Spécialement) (Québec) Têtée, séance d’allaitement.
- Un sevrage « partiel » consiste à remplacer au moins un boire par une tasse ou un biberon et à poursuivre l’allaitement le reste du temps.
Nom commun 2
| Singulier | Pluriel |
|---|---|
| boire | boires |
| \bwaʁ\ | |
boire \bwaʁ\ féminin
- Dans la vallée de la Loire, ancien bras du fleuve qui n'est reconnecté à celui-ci que lors des hauts débits[3], et qui forme une anse le reste du temps.
- Il y a près de notre village une belle boire.
- (Pêche) Communications que les mares, fossés ou chantepleures ont avec les rivières, ou bien fosses pratiquées sur les bords des rivières.
- La pêche ne peut être affermée au profit de l’État dans les boires creusées de main d’homme.
- Alors qu’il [Gargantua] s’apprêtait à franchir la Loire d’un seul bond du côté de Blaison-Gohier, il fut soudain pris d’une envie pressante qu’il assouvit illico en ouvrant sa braguette, créant ainsi une boire à côté du fleuve. — (Pierre-Louis Augereau, Les Secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, page 284)
Littré (1872-1877)
boire [1]
- 1Avaler un liquide. Il boit du vin. Vous boirez de la tisane. Il but du poison. Buvez un verre d'eau.
- 2Dépenser à boire.
Il [mon aïeul] but ainsi son héritage ; Que son âme soit en repos !
Béranger, Enfant de b. maison.Buvons gaîment l'argent de mon tombeau
, Béranger, Mon tomb.À boire ! locution pour demander qu'on verse à boire.
- 3 Fig.
Que tout seul, s'il se peut, je boive tout le fiel Que répandrait sur vous la colère du ciel
, Mairet, Sophon. IV, 1.Et d'enfants à sa table une riante troupe Semblait boire avec lui la joie à pleine coupe
, Racine, Esth. II, 9.La céleste troupe, Dans ce jus vanté, Boit à pleine coupe L'immortalité
, Rousseau J.-B. Bacchus, cantate.Le germe des douleurs infecte leur repas ; Et dans des coupes d'or ils boivent le trépas
, Thomas, Ép. au peuple.Quand pourrai-je… Boire l'heureux oubli des soins tumultueux
, Delille, L'hom. des ch. IV.Adieux, regrets, baisers… Mon âme s'en troublait, mon oreille ravie Buvait languissamment ces prémices de vie
, Lamartine, Joc. I, 36.Boire, dans le sens d'être obligé d'endurer.
Honorable défaite… Encores derechef me la fallut-il boire
, Régnier, Sat. VIII.Qui gai fait une erreur, la boit à repentance
, Régnier, Sat. X.Ayant bu la première honte
, Hamilton, Gramm. 11.Malheureux que je suis ! il faut que je boive l'affront
, Molière, Préc. 18.Mon frère, doucement il faut boire la chose
, Molière, Éc. des mar. III, 20.Ils boivent les affronts comme l'eau
, Rousseau, Ém. II.Il boit, en expirant, le plus horrible affront : Les pieds d'un malheureux suspendu sur sa tête Renversaient sa couronne et lui battaient le front
, Masson, les Helvétiens, III. - 4 Absolument, boire du vin. On buvait pendant des jours entiers. Boire beaucoup, boire avec excès, bien boire. Il avait bu copieusement. Aimer à boire.
Vous buviez sur son reste, et montriez d'affecter Le côté qu'à sa bouche elle avait su porter
, Molière, l'Étour. IV, 5.Soyons bien buvants, bien mangeants, Nous devons à la mort de trois l'un en dix ans
, La Fontaine, Fab. VI, 19.J'ai soupé hier avec trois des plus jolies femmes de Paris ; nous avons bu jusqu'au jour…
, Lesage, Turc. III, 5.Boire son soûl, boire autant qu'on veut.
Boire à la santé de quelqu'un, faire des vœux pour quelqu'un en buvant. Nous buvons à votre heureux retour.
Qu'on boive aux maîtres de la terre, Qui n'en boivent pas plus gaîment
, Béranger, Trinquons.On dit aussi, boire la santé de quelqu'un, au lieu de boire à sa santé.
Je voudrais bien les remercier d'avoir bu ma santé ; la vôtre fut bue avant-hier chez la princesse de Tarente
, Sévigné, 441.Boire sec. Cet homme boit sec, c'est-à-dire il boit beaucoup.
Le roi boit ! la reine boit ! Acclamation usitée dans les repas du jour des Rois, lorsque le roi ou la reine de la fève boivent.
Boire, être ivrogne. Cet homme a le défaut de boire.
Donner à boire, tenir un cabaret.
Chanson à boire, chanson de table.
Elle chanta vingt chansons à boire
, Sévigné, 407.Chanter un air à boire
, Molière, Bourg. IV, 1.Donner pour boire, donner une gratification en outre du salaire.
Je lui donnerai de quoi boire
, Sévigné, 15.Après boire, après avoir bu, à son aise.
Un poëte n'est bizarre et fâcheux qu'après boire
, Régnier, Sat. VIII.Un beau jour, après boire
, La Fontaine, Mazet.Eh bien ! nous lirez-vous quelque chose aujourd'hui ? Me dit un curieux qui s'est toujours fait gloire D'honorer les neuf sœurs et toujours, après boire, Aime à dormir au bruit des vers psalmodiés
, Chénier, Ép. 2.Fig.
Ils boiront dans la coupe affreuse, inépuisable, Que tu présenteras au jour de ta fureur, à toute la race coupable
, Racine, Ath. II, 9.En langage poétique, boire à la source d'Hippocrène, faire des vers.
Boire, courir risque de se noyer. On est allé à son secours ; il commençait à boire. Il faillit se noyer et but beaucoup. On dit dans le même sens, boire un coup.
Terme de manége. Un cheval qui boit dans son blanc, est un cheval qui a le nez blanc ; un cheval qui boit la bride, a le mors trop enfoncé dans la bouche.
- 5S'imbiber, s'imprégner de. L'éponge boit l'eau. La terre brûlée longtemps par le soleil, but la pluie.
Absolument. Ce papier boit, il se laisse pénétrer par l'encre.
Fig.
La terre humectée But à regret le sang des neveux d'Érecthée
, Racine, Phèdre, II, 1.Telle est Iris, quand un nuage obscur, Chargé de pluie, altéré de lumière, Boit le soleil, et vers notre paupière Réfléchit l'or et la pourpre et l'azur
, Malf. Narcisse, III. - 6 V. n. Terme de tannerie. Faire boire les peaux, les mettre à la rivière.
- 7 Terme de couturière. Faire boire du taffetas, du linge, une étoffe, tenir en cousant une pièce lâche contre l'autre tendue, de manière qu'avec des longueurs inégales elles arrivent au même point.
Terme de marine. Faire boire la voile, tenir la voile lâche en la cousant à sa ralingue.
En ces deux derniers emplois, boire se dit pour être béant, à demi ouvert, et cela se comprend, puisque boire exige que la bouche soit ouverte.
- 8Se boire, v. réfl. Être bu. Ce vin se boit au dessert.
HISTORIQUE
XIe s. Li mieux gariz [protégés] en ont boüd [se sont noyés] itant
, Ch. de Rol. CLXXVI.
XIIe s. S'il en bevoit, ne fust mort erramment
, Ronc. p. 105. Onques Tristans, cil qui but le brevage, Plus loiaument n'ama sans repentir
, Couci, XI.
XIIIe s. Et quant il lui donnoit à boire et à manger
, Berte, XI. Volentiers [elle] en beüst, mais trouble ert [était l'eau] com godale [sorte de bierre]
, ib. XXVII. À son plaisir elle a et mangié et beü
, ib. LI. Illuec [il] eüst esté noiiés ; Mais li peschieres à esploit S'en vint au comte qui buvoit
, Bl. et Jeh. 2711. Si ot non li legas de France maistre Robiers de Crescon et estoit englois, preudomme, mais volentiers buvoit ; par Dieu ! ainsi sont maint preudome
, Chron. de Rains, p. 87. Il convient que il [le fripier] doint au roy pour le mestier XXV deniers de la haubanerie, et XII deniers à boivre aus compaignons
, Liv. des mét. 202. Il est bien raison que l'anui Que je ai porchacié reçoive ; Droiz est que ma folie boive
, Ren. 15748. Je ne sui mie encore morz ; Moult avez tost le duel beü Que vos avez de moi eü
, ib. 12775. À ce sunt cil bien cognoissant Qui vont les dames traïssant, Qui dient por eus [els, elles] losengier Qu'il ont perdu boivre et mengier
, la Rose, 2566. Et quant il vint à la fontaine Que li pins de ses rains [branches] covroit, Il se pensa que il bevroit
, ib. 1488. Il n'est nus qui de celi boive, Boive en neïs plus qu'il ne doive [même s'il en boit plus qu'il ne doit], Qui sa soif en puisse estanchier, Tant a le boivre dous et chier
, ib. 6012. S'il fist folie, si la boive
, Rutebeuf, 79. Et li dit que il looit [conseillait] qu'il se traïsist [retirât] à main destre sur le flum, pourceque ses serjans eussent à boire
, Joinville, 226. Ses chevaliers sarrazins se mistrent en la ville et comencerent à boivre des vins, et furent maintenant touz ivres
, Joinville, 248.
XIVe s. Et semblablement ne desirent pas touz unes meismes viandes ou boires
, Oresme, Eth. 95.
XVe s. Et usent grand foison d'espices, par especial de sucre et aussi de lait de chevres ; ce sont les communs boires des Turs et des Sarrazins
, Froissart, III, IV, 58. Pensez à vos besognes, car jamais je ne buverai ni ne mangerai tant que vous soyez en vie
, Froissart, II, III, 76. [Les Anglais naufragés sur la côte d'Irlande] burent assez
, Froissart, II, II, 59. L'endemain, après messe et après boire, les traiteurs [les négociateurs] vinrent ensemble en la dite chapelle…
, Froissart, I, I, 143. Puisqu'il est trait [tiré], il le faut boire
, Orléans, Rép. à Fred. Il lui falloit adviser necessairement comment il pourroit mieulx boire ce qu'il avoit brassé, car boire le luy falloit
, Chastelain, Chron. du duc Philippe, Introd. En l'an de mon trentieme eage, Que toutes mes hontes j'eu beues, Ne de tout fol encor ne sage
, Villon, Gr. Test.
XVIe s. Plus tost beuront [boiront] les Partes Araris
, Marot, IV, 6. [Les rivières] Qui d'une part en la terre se boivent : Autres plusieurs en la mer se reçoivent
, Marot, IV, 13. Je boiray par Dieu et à toy, et à ton cheval
, Rabelais, Garg. I, 39. Ils en perdent le boire, le manger et le repos
, Montaigne, I, 64. Boire chaud, boire froid
, Montaigne, I, 164. Qui fait la faute, il la boit
, Loysel, 825. Les premiers harquebusiers qu'on avoit poussez beurent seuls quelque fumée, et firent la pluspart du meurtre en attendant les autres
, D'Aubigné, Hist. I, 153. Premier que de joindre, il lui fallut boire la volée de 14 canons
, D'Aubigné, ib. I, 167. Parmi les pleurs et la tristesse, ce prince beut les remonstrances des pasteurs et des amis [les accueillit], et rompit les mauvaises esperances de la cour, en espousant la sœur du duc de Longueville
, D'Aubigné, ib. I, 198. Si peu de pieces qu'ils menoient n'eussent peu passer du costé du Vivarets, d'où les montagnes vont boire dans la riviere
, D'Aubigné, ib. I, 320. Ceux qui firent cette sortie, et qui en beurent le premier peril sont en cette compagnie
, D'Aubigné, ib. II, 305. En mesme temps commença la tranchée, qui vint percer la contr'escarpe et boire dans le fossé
, D'Aubigné, ib. III, 29. Un Allemand de la garde s'estoit fort beu
, Paré, IX, 1er disc. La terre les eaux va boivant, L'arbre la boit par sa racine, La mer salée boit le vent, Et le soleil boit la marine ; Le soleil est beu de la lune, Tout boit soit en haut ou en bas : Suivant ceste reigle commune, Pourquoy donc ne boirons-nous pas ?
Ronsard, 507. Point ne parle à celui qui boit
, Génin, Récréat. t. II, p. 247.
Étymologie de « boire »
- (Verbe) De l’ancien français bevvre (Xe siècle), beivre, boivre, du latin bĭbĕre (« boire »). Le radical bev- (bevons, bevez, bevant) est devenu beuv- puis buv- par labialisation. beuv- a été conservé dans beuverie (→ voir breuvage).
- (Nom 1) Déverbal du verbe.
- (Nom 2) De l’ancien français buire (« bief, écluse »)[1]. Littré[2] le rapproche également de buire (« pot à anse ») avec le sens de « anse ».
Bourguig. borre ; Berry, bere, beuvre ; provenç. beure ; catal. beurer ; espagn. beber ; ital. bevere ; du latin bibere ; rattaché au grec πίνειν, boire, par le sanscrit pâ, boire, dans les védas pib, d'où, par assimilation de la consonne, la réduplication bib. Boire est régulièrement formé, ayant l'accent tonique sur la même syllabe que bíbere.
Source : Dictionnaire LittréPhonétique du mot « boire »
| Phonétique | Prononciation | |
|---|---|---|
| \bwaʁ\ (France) France (Ouest) : écouter « boire [bwaːʁ] » |
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| France (Ouest) : écouter « boire [bwaːʁ] » |
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| \bwaʁ\, \bwer\ ou \bwɛʁ\ (Québec) Canada (Québec, Mauricie, Shawinigan)(verbe) : écouter « Boire. C'est à boire, à boire, mesdames ... » Canada (Québec, Mauricie, Shawinigan)(Nom commun #1) : écouter « Boire. Un bon petit boire » |
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| Canada (Québec, Mauricie, Shawinigan)(verbe) : écouter « Boire. C'est à boire, à boire, mesdames ... » |
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| Canada (Québec, Mauricie, Shawinigan)(Nom commun #1) : écouter « Boire. Un bon petit boire » |
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| (Région à préciser) : écouter « boire [bwaʁ] » |
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| France : écouter « boire » |
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| France (Massy) : écouter « boire » |
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| France (Paris) : écouter « boire » |
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| Suisse (Genève) : écouter « boire » |
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| France (Toulouse) : écouter « boire » |
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| France (Lyon) : écouter « boire » |
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| (Région à préciser) : écouter « boire » |
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| France (Vosges) : écouter « boire » |
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| France (Hérault) : écouter « boire » |
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| Canada (Shawinigan) : écouter « boire » |
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| Suisse (Lausanne) : écouter « boire » |
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| France (Metz) : écouter « boire » |
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| Suisse (canton du Valais) : écouter « boire » |
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| Mulhouse (France) : écouter « boire » |
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| Quimper (France) : écouter « boire » |
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Fréquence d'apparition du mot « boire »
Source : GoogleTraductions du mot « boire »
| Langue | Traduction |
|---|---|
| English | drink |
| German | trinken |
| Spanish | beber |
| Portuguese | bebida |
| Italian | bevanda |
| Dutch | drank |
| Polish | napój |
| Russian | выпить |
Synonymes de « boire »
- boisson
- absorber
- ingurgiter
- prendre
- avaler
- consommer
- siroter
- prendre un verre
- trinquer
- sabler
- porter un toast
- siffler
- pomper
- animaux
- s'abreuver
- laper
- s'enivrer
- picoler
- pinter
- abreuver
- aviner
- biberonner
- buvoter
- chopiner
- enivrer
- licher
- remplir
- saouler
- se taper
- vider
- s'abreuver
- s'enivrer
- recevoir
- s'imbiber
- arroser
- aspirer
- avoir le bec salé
- bidonner
- boissonner
- déguster
- dépenser
- écluser
- endurer
- entonner
- éponger
- essuyer
- étancher sa soif
- fouetter
- godailler
- humer
- ivrogner
- lamper
- lever le coude
- lichailler
- lipper
- pictancher
- picter
- pictonner
- renifler
- respirer
- riboter
- rincer
- s'affûter
- s'alcooliser
- s'aviner
- s'humecter
- s'imprégner
- s'inonder
- savourer
- se cocarder
- se désaltérer
- se gargariser
- se lester
- se pénétrer
- se rafraîchir
- se remplir
- se rincer la dalle
- se soûler
- se taper un verre
- soiffer
- souffrir
- sucer
- supporter
- téter
- tolérer
- vider un verre
Antonymes de « boire »
Citations sur le mot "boire"
Le vin est le breuvage le plus sain et le plus hygiénique qui soit.
Louis Pasteur
Il est plus aisé de supprimer le soleil du ciel que le vin sur la terre.
Théophile Gautier
Boire du bon vin, c'est boire du génie.
Salvador Dalí

