Prononc. : [ʒ ɑ ̃bo:z], [ʒamʀo:z]. Étymol. et Hist. I. 1602 Jambos « fruit du jambosier » cité comme mot port. (A. Colin, Hist. des Drogues [trad. d'un texte lat., lui-même trad. d'un texte port.], p. 470 ds Arv., p. 283); 1615 Jambos (J. DesMoulins, Hist. générale des Plantes [id.], p. 638, ibid.). II. 1788 jamerose « jambosier » (B. deSaint-Pierre, Paul et Virginie ds Romanciers du xviiies., éd. Étiemble, t. 2, p. 1249); 1892 « fruit du jambosier » (Guérin). I empr., par l'intermédiaire du port. jambo « id. » (dep. 1563, Garcia daOrta ds Dalg.), à l'hindoustani jambū. II issu du croisement de I avec rose*, à cause de l'odeur du fruit. V. König, p. 116 et FEW t. 20, p. 96.
Dans un paradis les hommes ne devraient se nourrir que de fruits, dit Jeanne en prenant une jambose dans le compotier.— (Fanny Deschamps, Quatre-épices, 1982)
(Par extension) Le jambosier lui-même.
Les jamboses, couverts de leurs fruits irisés, vous offrent leur ombre odorante.— (Alexandre Dumas, Georges, chapitre I « L'Île de France », Michel Lévy frères, 1848)