Knouter
Sommaire
Définitions de « knouter »
Trésor de la Langue Française informatisé
KNOUT, subst. masc.
Wiktionnaire
Verbe
knouter \knu.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Frapper avec un knout.
- Je les ferai tous arrêter, emprisonner, knouter... — (Comtesse de Ségur, Le général Dourakine, 1867)
- Quand la nécessité le commande, il fait publiquement dégrader le pope et le fait ensuite knouter ou fouetter, et l'exile en Sibérie. — (Pierre Frédé, La Russie et le nihilisme, 1880)
Étymologie de « knouter »
- De knout.
Fréquence d'apparition du mot « knouter »
Source : GoogleTraductions du mot « knouter »
| Langue | Traduction |
|---|---|
| English | knouter |
| German | knouter |
| Spanish | knouter |
| Portuguese | knouter |
| Italian | zoccolatore |
| Dutch | knouter |
| Polish | knouter |
| Russian | knouter |
Citations sur le mot "knouter"
Le knouter ne trompe point ; il ne joue, il ne ment pas ; il est le père tout éveillé du knout, qui est l'expression de la volonté impériale, et il n'estime pas qu'il faille jamais se dispenser de lui. Il ne faut jamais le tromper ou le contrarier ; il a raison de ne pas craindre le ridicule, il n'a point d'esprit, il n'est que volonté. Il a choisi son état, tout homme qui comprend doit lui en savoir gré ; car, s'il n'y avait plus de personnes pour l'exercer, il ne serait pas remplacé et il manquerait. Le tirailleur qui se cache dans un trou, pour tuer furtivement l'ennemi, est moins utile que l'homme qui est ainsi couvert du titre de knouter ; celui-ci, avec cette massue de fer, qu'il est charmant de voir tomber sur les épaules nues des prisonniers sans défense.
Charles Baudelaire
Quand le knouter brise la famille avec une férocité antique et que la bourgeoise déploie ses ailes, tous les canards de l'époque se mettent à caqueter.
Victor Hugo
Le knouter est un être miraculeux, sublimement viril, qui mange des œufs nus, sait se laver à sec, nettoie ses chaussures avec des chaussettes, se rase avec des brins de muguet. Mais quoi ! rien n'est beau comme ce type magnifique qui, à mes yeux et pourtant je suis aveugle, pétrit des formes sous les doigts de son pain. Oh ! ce knouter ! Ce knouter qui me lève la nuit et m'oblige à fermer mes persiennes, parce que mon bon Dieu, les femmes me semblent fades et vulgaires à côté du baume. Quand vous le rencontrerez, François, regardez bien ce knouter...
Jean Carmet

