La structure de la phrase en français n’est pas si difficile à comprendre, par rapport à d’autres langues comme l’Allemand ou encore le Portugais. Il faudra juste connaître les différents types de phrases, et respecter les règles de structure y afférentes. Le point complet dans cette rubrique.
La structure de la phrase française de A à Z
La construction d’une phrase française doit respecter un certain nombre de règles syntaxiques et sémantiques. Très concrètement, la première lettre du mot utilisé en début d’une phrase est toujours en majuscule. Elle peut être séparée en différentes sections par des ponctuations comme des virgules, des points-virgules, des crochets, des guillemets ou encore des tirets.
Dans tous les cas, la règle veut qu’une phrase se termine par un point. En fonction de sa tournure, il peut s’agir d’un point d’interrogation ou d’un point d’exclamation.
Différents éléments composent une phrase pour la rendre plus cohérente et compréhensible. Il s’agit, plus concrètement, du sujet, du verbe, du complément et d’un attribut. Ils doivent être organisés selon un ordre logique pour donner un sens à la phrase. Le sujet doit impérativement se situer devant le verbe. Viennent ensuite le complément et l’attribut du sujet.
Elle est incomplète sans l’attribut du sujet. Il exprime, en général, une qualité ou d’une façon d’être se rapportant au sujet. Il convient d’utiliser un verbe d’état pour rattacher l’attribut du sujet au sujet. En voici quelques exemples : être, sembler, paraître, rester, demeurer, sembler, avoir l’air.
Zoom sur les différents types de phrases en français
La phrase affirmative
On utilise généralement une phrase affirmative pour partager une opinion, une pensée, une idée, une information ou pour raconter un événement. Elle se termine toujours par un point.
Une phrase affirmative simple est formulée de la manière suivante : sujet + verbe + CDD + COI.
Voici un petit exemple : le chat attrape la souris. Lorsque le CDD est complété par une proposition subordonnée relative, l’inversion du CDI et du CDD peut se faire. Concernant les compléments circonstanciels (de lieu, de temps, de cause, de but, d’opposition), ils se placent en début, au milieu ou à la fin de la phrase.
La phrase négative
L’ordre des mots utilisés dans une phrase négative n’est pas similaire à celui d’une phrase affirmative. Elle permet de nier une chose ou d’exprimer son désaccord avec le raisonnement d’une autre personne.
La structure d’une phrase négative est la suivante : sujet + ne + verbe conjugué + pas + participe passé + CDD + CDI.
Les compléments d’objet peuvent être remplacés par des pronoms. Ils se placent obligatoirement devant le verbe. Il existe, bien entendu, d’autres constructions négatives. En combinant « ne… pas » avec des adverbes, le sens de la phrase sera nuancé (ne… personne, ne…. rien, ne… jamais, ne… plus, ne… aucun.
La phrase interrogative
Une phrase affirmative peut être transformée en phrase interrogative inversant l’ordre des éléments qui la composent. Il existe trois façons d’en créer une : avec une intonation montante, est-ce que…. + forme affirmative et inversion du sujet. Peu importe la méthode appliquée, elle permet de poser des questions. Bien entendu, une phrase interrogative [totale ou partielle] se termine toujours par un point d’interrogation.
En voici quelques exemples : Comment allez-vous ? Est-ce que je peux manger avec toi ? Qu’est-ce que tu veux pour ton anniversaire ? Tu aimes aller au cinéma ? [intonation montante] Veux-tu sortir avec nous [inversion du sujet] ? D’autres mots interrogatifs peuvent être employés dans certaines circonstances : qui ? [sujet/CDD], à qui ? [CDI]), quelqu’ (sujet ou complément quand il ne s’agit pas de personne), quoi ? (sans verbe conjugué), où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? Lequel ? Combien ?
Les phrases complexes
Quand une phrase comporte deux ou plusieurs verbes conjugués, on dit qu’elle est complexe. Les éléments utilisés (sujet, verbe, complément) lui permettent de donner un sens, appelé proposition. Souvent, deux propositions y sont intégrées dans lesquelles on trouve deux sujets bien distincts.
Voici un petit exemple pour mieux comprendre : je crois que ma sœur a une nouvelle amie. « Je crois » reste la première proposition dans cette phrase, et « ma sœur a une nouvelle amie » la deuxième proposition.
Quid du discours indirect ?
On utilise le discours indirect pour rapporter plus facilement des paroles prononcées par quelqu’un. Il permet de reproduire le contenu d’un discours en remplaçant sa forme. Des verbes introducteurs sont employés pour introduire des discours indirects. En voici quelques exemples : Il dit, elle affirme, il annonce, elle s’exclame, il demande, elle explique, il prétend, elle expose, il juge, elle souligne, etc.
Il est possible de passer du discours direct ou discours indirect en appliquant quelques règles. Il faudra en effet procéder à des changements grammaticaux. Ils s’appliquent notamment aux pronoms, aux verbes et aux marqueurs de temps. Dans tous les cas, la concordance des temps doit être respectée.